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PARCOURS

Choix d’orientation.

 

Très tôt j’ai montré un grand intérêt pour l’art et la culture que mes études en histoire n’ont fait qu’accentuer et confirmer. Mes études en communication-journalisme m’ont amenée à orienter ma passion pour l’art contemporain plus spécifiquement sur la médiation et la communication de l’art et des musées (mémoire  sur les moyens de communication pour pallier aux réticences à l’art contemporain cfr rejets sociologiques de l’art contemporain*).

 

C’est un stage au Bozar, lors de la préparation de l’exposition 175-25 par Harald Szeemann qui m’a fait découvrir le métier de commissaire. La représentation de recherches théoriques par la mise en dialogue d’œuvres et d’artistes m’a tout de suite touchée comme acte de transmission d’une vision, d’une pensée, dans lequel je percevais une possibilité de synthétiser une appétence pour la conceptualisation, un désir de renouvellement et un besoin d’expression par une forme créative.

 

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Début de carrière: Tanzanie.

J’ai débuté ma carrière en Tanzanie, dans un pays marqué par une faible existence de financements dans le secteur culturel et de l’art .

 

Cela m’a permis de créer des projets "ready-made" (et auto-financés) pour des institutions ou centres culturels et de tisser des relations avec les artistes afin d'établir un réseau.

 

Je suis alors devenue une membre active du Nafasi Art Space (unique organisme d’art contemporain de Tanzanie à cette époque) pour lequel j'ai réalisé des consultances et créé plusieurs expositions.

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J'ai alors été sollicitée pour un programme de formation en "curating, management culturel and exhibition's production (pour les équipes du Nafasi Art Space ainsi et du Musée National de Tanzanie en 2014).

 

Parallèlement, mon expérience en tant qu’enseignante et ma participation au conseil d’administration de l’Alliance française m’ont amenée à approfondir les questions de transmission-médiation en développant un système de découverte et de médiation des expositions pour les écoles publiques, financé par les écoles privées.

 

 

Dans un contexte artistique peu connu et insuffisamment structuré et après avoir constaté la difficulté de faire évoluer la pratique et de l’enrichir par des échanges avec des professionnels, critiques ou des formations continues, nous avons décidé de créer, entre pairs, ces occasions d’échanges à un niveau national puis en réseau régional. Le double constat majeur du faible taux de fréquentation dans les centres et institutions culturels et du faible attrait pour les expositions d’arts visuels (système éducatif et phénomène de reproductibilité) nous a menés à nous intéresser davantage au public et à questionner nos rôles ainsi que celui de l’art dans la société et pour les communautés. L'espace urbain a alors pris une dimension primordiale dans mon travail.

 

Sénégal

Arrivée au Sénégal début 2018, en pleine effervescence de la biennale d’art contemporain à laquelle j'ai eu la chance de pouvoir prendre part, j'ai pu me rendre compte de la richesse, de la diversité des propositions. J'ai mis en place une veille culturelle en réseau et me suis engagée dans des associations ayant trait aux cultures urbaines avant de créer The PlayWall, une structure qui organise des programmes d'échange/résidence entre des artistes étrangers et sénégalais avec un évènement de street art récurrent et des projets de plus grande ampleur.

En 2019, j’ai obtenu un diplôme de MBA en marché de l’art et management culturel avec les félicitations du jury pour mon travail sur le contexte culturel en Afrique et au Sénégal, le recensement des modèles de structures engagées et la réflexion sur les modèles financiers alternatifs. J'ai ainsi commencé à nourrir une réflexion sur un modèle de « slow contemporary art structure ». La pandémie a permis de mettre en oeuvre ce projet d'infrastructure mobile et digitale indépendante des contraintes d'un espace physique.

 

Basé sur les formats courts, le Wëndéelu Insdependant Art Space - (du wolof tourner, nomade) WIAS est donc né en 2020 avec pour objectif de rendre la culture accessible, quoi qu'il advienne, en se concentrant sur 3 volets: l'apprentissage, le partage et l'expérimentation. Par la formation digitale, la mise en open source de documents essentiels aux acteurs culturels et les flux d'opportunités, WIAS cherche avant tout à protéger et défendre le statut fragile des artistes et acteurs culturels. La structure souhaite également engager une réflexion sur les pratiques culturelle et la médiation des publics au Sénégal.

En 2020, j'ai participé au lancement  de l'espace KENU (du wolof pilier) - LAB'Oratoire des imaginaires en intégrant leur collectif de recherches et en participant au co-curating de l'exposition Ñun Waa Kam - Nous, ceux de Kam (Ouakam - quartier populaire de la ville de Dakar) en vue d'approfondir les questions

- du statues, du droits des artistes

- de l'intermédiation entre les artistes et les pouvoirs publics

- d'enrichir ma pratique par les méthodes de recherche-action  en sciences sociales

- de l'archivage des oralités et des imaginaires également par le renforcés par un nouveau cursus en philosophie à l'Université Paul-Valéry - Montpellier 3.

 

*Nathalie Heinich

CURSUS

 

Niveau: Bac + 5

 

Diplômes

  • Licence en philosophie, Université Paul Valéry Montpellier 3, France, 2020-...

  • MBA en marché de l'art et management culturel, Icart, paris, France, 2019.

  • Bachelor en communication – journalisme (équivalent licence française) ISFSC - Institut Supérieur de Formation Sociale et de Communication, Bruxelles, Belgique, 2005.

  • Candidatures en Histoire (équivalent licence française)Faculté de Lettres des Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur, Belgique, 2002.

 

Stages

  • Bozar Magazine et Bozar Press- Bozar, Bruxelles, 2005.

  • Ville de Bruxelles, Animation d'un atelier de journalisme, 2005.

  • L’abonnement- Gabal production, Bruxelles, 2004.

 

Formations complémentaires en ligne (de type MOOC)

  • Grant Writing – Node Center[1]- Cologne

  • Cosmopolitisme – Théories internationales et mondialisation – Université Télug – Canada

  • Globalization of Migration – Fun Mooc – Paris, Science Po.

  • The question of desire in philosophy – Fun Mooc – Sorbonne, Paris.

  • Histoire de la folie – Fun Mooc – Paris, Diderot.

  • Soren Kierkegaard with Coursera - University of Edinburgh, Edinburgh.

  • Shopenhauer with Coursera - University of Edinburgh, Edinburgh.

  • Cioran with canal U - Université́ de Bordeaux, Bordeaux.

  • Wisdom’s History in philosophy - Lilles 3, Lilles.

  • The question of happiness - Harvard University, Cambridge. 

  • Littérature jeunesse – Université́ de Liège, Liège.

 

[1]https://nodecenter.net

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