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L'ENFER-ME-MENT/CONFINEMENT

Exposition « L’Enfer-Me-Ment/Confinement » à l’Alliance française de Dar-es-Salaam.

 

4 murs, 4 artistes, enfermés pendant 48h pour expérimenter la création sous contrainte et sous pression.

 

Ce lundi 22 Octobre 2013 a eu lieu, avec succès, l’ouverture de l’exposition « L'Enfer-Me-Ment/Confinement » à l’Alliance française de Dar-es-Salaam, Tanzanie. Un concept d’art contemporain, proposé par une équipe de quatre artistes sous l’impulsion de l’artiste belge Delphine Buysse. Le but de la performance était de passer 48h, enfermés dans une pièce, ensemble : à créer, réfléchir, partager des techniques, des idées, à s’approprier un espace. 

 

Au départ, une idée, une émotion.

 

Arrêter le temps pour une réflexion sur la liberté de création : les freins, les blocages, les troubles, les idées reçues, les jugements de valeurs, les délires irrationnels qui nous empêchent de nous exprimer vraiment, d'accéder à nous-mêmes et de nous révéler.

 

Une immersion totale.

 

Une claustration, réelle. Un huis clos dans une pièce, entre quatre murs qui n'est pas sans évoquer la prison, la chambre mais aussi la solitude. Celle-là même, provoquée par l'enfermement, les murs, les frontières mais aussi, par antinomie, celle des grands espaces qui nous font rêver. C'est sans compter la solitude urbaine, issue du développement trop rapide des villes.  Des foules grouillent, vivent, passent sans plus rien remarquer, sans même s'apercevoir. 

 

Une équipe mixte : 2 hommes tanzaniens, 2 femmes européennes.  

 

Francis Patrick Imanjama est un artiste tanzanien renommé. Son travail d’illustrateur -graveur est essentiellement centré sur le monde animal, les enfants et les mères comme symbole de paix. Gadi Ramadhani, jeune peintre-graveur montant de la sphère contemporaine africaine est fasciné par la beauté des enfants et des mères. Charlotte Schattenmann est une photographe et plasticienne française dont le travail documentaire est un mix de voyages et de rencontres. Delphine Buysse, plasticienne belge, en sérigraphie et gravure, aime aborder les côtés philosophiques et psychologiques des thématiques.

 

In situ

 

L’exposition associe des techniques et médias divers : installations, photographie, illustrations, gravures, 3D. Parmi les œuvres, des travaux personnels mais surtout des créations collectives comme le très pop « Hope », portrait de Bachar Al Assad confectionné d’une mosaïque de post-it qui sous-entend que : « Toute dictature est un enfermement qui limite la liberté d’expression. Les post-it s’effeuillent à mesure que le temps passe. L’image disparaît avec l’espoir du changement »

 

« L’Enfer-Me-Ment », pas l’Enfer ! 

 

Une expérience extraordinaire où se sont créées des alliances plus que des oppositions. Beaucoup de travail, peu de sommeil mais d’incroyables émotions qui ont permis de transcender l’imprévu en créativité.

 

– Delphine Buysse –

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